Mon Isménie | L’Embarcadère | Amours Majuscules | Comment j’ai trucidé Man Ray | L’Autre Emoi (Photoscore) | Réconciliation(S)
Le Mariage Forcé
Dame Géronimo
Marphurius
Photos de Anahita Zar
Molière, encore lui ! Pauvre Sganarelle, le voici pris au piège de l’Amour, cerné par les femmes : sa promise, une ancienne amante, sa belle-mère, sa belle-soeur et même des liseuses de bonne aventure…
La compagnie Amaranthus persiste et signe de cette énergie qui est la sienne : savant dosage de second degré, de musique, de danses, de tableaux surréalistes. Mise en scène de Pierre-Sébastien Kuntzmann, chorégraphie de Gwendoline Hamon et Guy Vareilhes de l’Opéra de Paris, musique de Virginie Durand. Une pièce à l’affiche de la Comédie Saint-Michel jusqu’en Avril 2020 !
Ci-dessous, le rêve de Sganarelle, rêve prémonitoire, mauvais rêve, annonçant le cauchemar de son mariage, le naufrage de ses noces…
Mon Isménie !
1950. Le jardin d’une demeure bourgeoise. Isménie, 24 ans, veut désespérément se marier… au grand dam de son père, Octave Vancouver, un homme jaloux et possessif. Tous les prétextes sont bons pour éconduire les prétendants. Heureusement Galathée, la sœur d’Octave, vieille fille immensément riche, veille au grain. Quand le bel Eusèbe Dardenboeuf, se présente chez les Vancouver, c’est le coup de foudre et… le coup de trop ! Octave multiplie alors mensonges et traquenards, soudoyant au passage Chiquette, l’innocente bonne. Mais à malin, malin et demi : Octave Vancouver va faire face à plus rusé que lui !
Un Labiche vigoureux mêlant intrigues et traquenards, musique et chorégraphies… Car oui, « Mon Isménie ! » est une pièce à jouer, à chanter et à danser ! Une comédie musicale en quelque sorte, une curiosité en tout cas dans l’oeuvre de Labiche… Reprise pour plusieurs dizaines de représentations à La Comédie Saint Michel, jusqu’en septembre 2019…
L’Embarcadère
Mais comment faire en sorte pour que l’univers de la Poésie – par essence intangible – demeure accessible, vivant et même… joyeux ? L’Embarcadère, en ce sens, n’est pas une juxtaposition de poèmes. Plutôt, une expérience artistique où il est offert au spectateur de (re)trouver ses propres repères : cycles de la nature, émotions d’Homme, personnages hauts en couleur, mouvements dans l’espace, jeux sur le temps ou encore quête du Vrai et du Beau.
Afin que souffle ce vent nouveau de liberté, L’Embarcadère déchaîne ses propres muses : Poésie, bien sûr (Claire Garoche et Pierre-Sébastien Kuntzmann) mais aussi, Musique et Chant (Virginie Durand), Danse (Marine Saboureux) et même… Silences !
On y découvre Rose, une jeune femme, un peu perdue et nouvellement arrivée sur cet embarcadère, lieu de passage, d’attente et d’espérance. D’autres qu’elle, attendent aussi de rencontrer leur « Après », leur « Vérité ». Ensemble, ils embarquent pour ce voyage, vers cette destination où la peur n’existe plus… »
« Amours Majuscules »
Pour se faire une meilleure idée : un Interview
Comment j’ai trucidé Man Ray…
L’Autre Emoi (Photoscore)
« Contre l’illusion d’optique, le mirage, l’hallucination, le rêve éveillé, le fantasme, … le rempart le plus sûr, c’est notre frère, notre voisin, notre ami ou notre ennemi, mais quelqu’un, grands dieux, quelqu’un ! » Cette citation de Michel Tournier, décédé récemment, constitue la toute première mesure de L’Autre Emoi (Games of Chromes), une partition photographique composée en très large majorité d’autochromes – ce procédé de prises de vues couleur développé entre 1900 et 1930. Ce photoscore a demandé plusieurs mois de travail : recherches dans les archives de la BNF ou de la Library of Congress, sélection de 200 photos parmi les milliers visionnées, écriture visuelle, organisation esthétique sans compter bien sûr, la recherche d’équilibre entre les contraintes liées au support et la liberté de jeu. Cette performance mêlant sons mais aussi texte, voire danse, se joue et se déjoue seule voire à plusieurs en composition instantanée. Placée sous l’égide de l’altérité, le mot d’ordre tient en 5 petits lettres : LIGHT. Que la lumière soit !
Réconciliation(S)
</div= »embarcadere »>